Page 45 - Construction d’une géométrie en Relativité [ebook] v5-1
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Approche de compréhension des causes de
               l’invariance de la vitesse de la lumière

              Les équations de transformation de Lorentz sont la
          traduction mathématique du phénomène d’invariance
          de la vitesse de la lumière.

              La suppression de cette invariance invalide les
          équations de transformation de Lorentz et donc la
          structure double de l’espace qui en est la conséquence
          géométrique. Inversement, la suppression de la
          structure double de l’espace – avec, donc, conservation
          de la norme euclidienne dans un changement de
          référentiel - invalide les équations de transformation
          de Lorentz et donc le phénomène d’invariance de la
          vitesse de la lumière.
              L’invariance de la vitesse de la lumière est donc
          directement liée à cette structure double de l’espace.

              Le   2 ème  sous-espace    vectoriel   n’a  aucune
          composante dans le référentiel fixe. Il n’est donc pas
          directement perçu dans le laboratoire ou le télescope
          (il n’est perçu qu’indirectement en faisant la somme
          géométrique des 2 sous-espaces vectoriels et se traduit
          par une rupture de la norme euclidienne).

              Les 2 sous-espaces vectoriels sont donc distincts
          et nécessairement imbriqués physiquement l’un dans
          l’autre. Les éléments géométriques de dimension
          nulle  n’existent  pas  en  physique  (ils  n’existent  qu’en
          mathématique). L’espace est donc « pixellisé », c’est à
          dire sous forme de pixels appartenant au 1  et de pixels
                                                    er
          appartenant au 2 ème  sous-espace vectoriel, à la manière
          des cases blanches et des cases noires de l’échiquier.

                                                                er
              La lumière qui est perçue directement, dans le 1
          sous-espace vectoriel, reste contenue et se déplace dans
          le premier sous-espace vectoriel. La lumière pouvant
          être dans le 2 ème  sous-espace vectoriel y reste contenue
          (sous-espace invisible directement).


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