Page 44 - Construction d’une géométrie en Relativité [ebook] v5-1
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Approche de compréhension des causes de
                                                                                        l’invariance de la vitesse de la lumière

                                                                                        Les équations de transformation de Lorentz sont la
                                                                                    traduction mathématique du phénomène d’invariance
                                                                                    de la vitesse de la lumière.

                                                                                        La suppression de cette invariance invalide les
                                                                                    équations de transformation de Lorentz et donc la
                                                                                    structure double de l’espace qui en est la conséquence
                                                                                    géométrique. Inversement, la suppression de la
                                                                                    structure double de l’espace – avec, donc, conservation
                                                                                    de la norme euclidienne dans un changement de
                                                                                    référentiel - invalide les équations de transformation
                                                                                    de Lorentz et donc le phénomène d’invariance de la
                                                                                    vitesse de la lumière.
                                                                                        L’invariance de la vitesse de la lumière est donc
                                                                                    directement liée à cette structure double de l’espace.

                                                                                        Le   2 ème  sous-espace    vectoriel  n’a   aucune
                                                                                    composante dans le référentiel fixe. Il n’est donc pas
                                                                                    directement perçu dans le laboratoire ou le télescope
                                                                                    (il n’est perçu qu’indirectement en faisant la somme
                                                                                    géométrique des 2 sous-espaces vectoriels et se traduit
                                                                                    par une rupture de la norme euclidienne).

                                                                                        Les 2 sous-espaces vectoriels sont donc distincts
                                                                                    et nécessairement imbriqués physiquement l’un dans
                                                                                    l’autre. Les éléments géométriques de dimension
                                                                                    nulle  n’existent  pas  en  physique  (ils  n’existent  qu’en
                                                                                    mathématique). L’espace est donc « pixellisé », c’est à
                                                                                    dire sous forme de pixels appartenant au 1  et de pixels
                                                                                                                              er
                                                                                    appartenant au 2 ème  sous-espace vectoriel, à la manière
                                                                                    des cases blanches et des cases noires de l’échiquier.

                                                                                                                                          er
                                                                                        La lumière qui est perçue directement, dans le 1
                                                                                    sous-espace vectoriel, reste contenue et se déplace dans
                                                                                    le premier sous-espace vectoriel. La lumière pouvant
                                                                                    être dans le 2 ème  sous-espace vectoriel y reste contenue
                                                                                    (sous-espace invisible directement).


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