Page 40 - Construction d’une géométrie en Relativité [ebook] v5-1
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L’abscisse  x’ d’un point de l’espace à l’instant  t
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              Concernant l’homothétie :
              Après que nous ayons effectué la rotation et avant
          application de  l’homothétie,  le  sous  espace  vectoriel
          symétrique est identique (isomorphe) à une partie du
          sous espace réel (associée à l’axe de translation).                           Il est alors possible d’appliquer les lois de la mécanique
              Le dual de ce sous espace symétrique est donc le                      à un instant t, pendant un élément différentiel de temps
          même que celui de la partie correspondante du sous                        dans le sous-espace réel du référentiel mobile, lois de la
          espace réel.                                                              mécanique (définissant la vitesse et l’accélération) qui
                                                                                    sont les mêmes que dans le référentiel fixe.
              Ce sont donc les mêmes lois de la mécanique qui
          s’appliqueraient dans l’espace supplémentaire et dans la                      Il faut ensuite appliquer une homothétie de l’abscisse
          partie isomorphe de l’espace réel si nous en restions là.                 du point correspondant de l’espace réel sur l’axe
                                                                                    correspondant de l’espace supplémentaire ainsi qu’une
              Ensuite, nous appliquons simultanément l’homothétie                   homothétie de son mouvement sur le même axe.
          aux vecteurs du sous- espace supplémentaire et aux
          éléments du dual c’est à dire, concrètement dans                              Les difficultés habituelles de représentation de
          notre cas, aux paramètres de mouvement (vitesse et                        l’espace  dans  des  référentiels  euclidiens  accélérés
          accélération) qui sont des applications linéaires et qui                  proviennent du fait que la structure de l’espace est plus
          ont  été  calculés  dans  la  partie  du  sous  espace  réel              complexe que  l’image  qu’on  en  a  dans  le  référentiel
          correspondante du sous espace supplémentaire.                             euclidien.

              Nous avons donc construit une description complète                        Nous avons donc construit une adaptation de
          de l’espace et du mouvement dans le référentiel mobile                    mécanique newtonienne au cas de l’invariance de la
          accéléré à un instant donné.                                              vitesse de la lumière. Cette adaptation est impossible
                                                                                    dans le cadre de la théorie de Relativité d’Einstein en
              Au final, l’image de l’espace dans le sous-espace                     raison d’une insuffisance de sa géométrie.
          supplémentaire, y compris le mouvement, se construisent
          à partir de la même homothétie d’une partie du sous-
          espace réel et du mouvement correspondant dans cette
          partie  du  sous-espace  réel.  Ainsi,  le  référentiel  mobile
          étant accéléré le long d’un axe, dans le sous-espace
          réel du référentiel mobile qui est le même que l’espace
          vectoriel contenu dans le référentiel fixe, l’expression
          du temps  t’ dans le référentiel mobile à l’instant  t du
          référentiel fixe s’exprime par :








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