Page 10 - Construction d’une géométrie en Relativité [ebook] v5-1
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Nous avons montré qu’il est possible de ne raisonner,                 vitesse de la lumière était infinie. La seule différence
          en géométrie, que dans l’espace « réel » et d’en déduire                  avec la mécanique de NEWTON dans l’espace «réel»
          une représentation complète de l’espace : nous utilisons                  résulterait dans ce contexte de la finitude de la vitesse
          pour ce faire les propriétés géométriques de l’espace                     de la lumière.
          «supplémentaire», déduites de l’espace «réel» par la
          transformation linéaire ci-dessus indiquée, puis nous                         L’espace «supplémentaire», non vide et dont
          faisons une sommation vectorielle.                                        l’existence résulte de  l’invariance de  la vitesse  de
                                                                                    la lumière, contient des paramètres physiques et
              Nous avons montré que le même processus de                            géométriques (paramètres d’espace géométrique,
          raisonnement géométrique dans l’espace «réel», puis                       de temps et d’énergie). Il a donc bien une réalité
          d’extension par une transformation linéaire à l’espace                    physique et géométrique, perçue dans le référentiel en
          «supplémentaire» s’applique aussi en mécanique, même                      mouvement et non perçue dans le référentiel fixe. Cela
          dans des référentiels accélérés. Il est ainsi possible de                 montre que la structure de l’espace est plus complexe
          construire une image complète de l’espace dans des                        que la perception que nous en avons dans le référentiel
          référentiels accélérés en se dispensant de la construction                euclidien.
          d’une base du dual et de l’utilisation du calcul tensoriel.
                                                                                        Cet espace « supplémentaire » possède en outre des
              Lorsque  la  trajectoire  est courbe,  le  calcul  devient            propriétés de symétrie : les paramètres y apparaissent
          plus lourd parce qu’il faut se ramener, à chaque instant,                 avec  un  signe  négatif.  La  masse,  de  valeur  négative,
          dans les conditions d’une trajectoire axiale par l’utilisation            suggère une gravitation négative. Elle apparaît bien ainsi
          de rotations et de translations du référentiel fixe.                      dans l’homothétie indiquée plus haut et appliquée à la
                                                                                    mécanique.
              Nous avons également calculé le rayon de courbure
          de  l’espace  à  un  instant  t  dans  des  référentiels  en                  Le phénomène d’invariance de la vitesse de la
          accélération axiale et défini le centre de courbure.                      lumière apparaît  ainsi  comme  une interaction  entre
                                                                                    la propagation de la lumière (propagation des ondes
              L’expression de l’énergie (masse) est liée au choix                   électromagnétiques) et un espace symétrique non
          du référentiel. L’énergie n’est donc pas un paramètre                     perçu directement.
          intrinsèque. Sa nature est donc géométrique. Nous
          avons choisi d’en donner une représentation vectorielle.
          Elle ne change rien d’autre que sa représentation sur un
          axe orienté normé. Ainsi, la masse apparaissant sous une
          forme vectorielle, nous lui appliquons la même rotation
          qu’aux autres paramètres d’espace (espace géométrique,
          temps). La masse apparaît alors invariante dans l’espace
          « réel ». Mais son expression, après la même rotation que
          celle des autres paramètres d’espace, se traduit par la
          même transformation homothétique.

              Ainsi, la mécanique apparaissant dans l’espace
          «réel» serait identique à la mécanique de NEWTON si
          la mesure du temps était universelle, c’est à dire si la

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