Page 14 - Construction d’une géométrie en Relativité [ebook] v5-1
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Nous les étendons à l’espace complété.
                                                                                        R (O, x, y, z)       Rc (O, x, y, z, x, y, z)


                                                                                        R’ (O’, x’, y’, z’)       R’c (O’, x’, y’, z’, x’, y’, z’)

                                                                                        Nous disposons du produit scalaire dans l’espace
                                                                                    euclidien. C’est une forme bilinéaire symétrique, qui
                                                                                    peut être définie dans un espace vectoriel de dimension
                                                                                    quelconque. Sa forme quadratique permet de définir
                                                                                    l’orthogonalité, la norme et la distance :
                                                                                        Etendons le produit scalaire à Ec et E’c.

                             fig. 1 : Référentiels fixe et mobile                       Soient V  et V  deux vecteurs quelconques de Ec et
                                                                                                1
                                                                                                      2
                                                                                    E’c. La condition d’orthogonalité se traduit par :
                                                                                                       .
              Les équations de transformation de LORENTZ                                V  ⊥ V    ⇔   V    V  = 0
          s’écrivent :                                                                   1    2       1   2
                                                                                        La norme résulte de la forme quadratique :
                                                                                                _
              x’ =
                                                                                               √
                                                                                        ‖ V ‖ =  ∑ ( x² ) , ( i = 1 , 6 ) ;
                                                                                                     i
                                                                                        de plus : ‖ V ‖ = 0   ⇔   V = 0  (V = vecteur isotrope)
              y’ = y
                                                                                        Nous pouvons définir l’angle de 2 vecteurs non nuls
                                                                                    à partir du produit scalaire : soient V  et V  deux vecteurs
              z’ = z                                                                                                   1    2
                                                                                    non nuls, appartenant tous deux soit à  Ec, soit à  E’c,
                                                                                    l’angle θ entre ces 2 vecteurs est défini par :


              t’ =                                                                      cos θ =



                                                                                        Nous supposons donc les 6 axes de chacun des
                                                                                    repères Rc (O, x, y, z, x, y, z) et R’c (O’, x’, y’, z’, x’, y’, z’)
              Nous allons compléter chacun des espaces réels E et                   orthogonaux et possédant une norme au sens du produit
          E’, définis par les repères R(O,x,y,z) et R’(O’,x’,y’,z’) par             scalaire, ce qui permet de définir des vecteurs unitaires
          un espace supplémentaire. Les espaces complétés sont                      sur chacun des axes.
          désignés par Ec et E’c . Pour ce faire, nous utilisons les                    Les repères Rc et R’c forment donc chacun une base
          propriétés d’espace vectoriel de l’espace euclidien.                      orthonormale, respectivement dans Ec et E’c.

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