Page 11 - Construction d’une géométrie en Relativité [ebook] v5-1
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Nous avons montré qu’il est possible de ne raisonner,   vitesse de la lumière était infinie. La seule différence
 en géométrie, que dans l’espace « réel » et d’en déduire   avec la mécanique de NEWTON dans l’espace «réel»
 une représentation complète de l’espace : nous utilisons   résulterait dans ce contexte de la finitude de la vitesse
 pour ce faire les propriétés géométriques de l’espace   de la lumière.
 «supplémentaire», déduites de l’espace «réel» par la
 transformation linéaire ci-dessus indiquée, puis nous   L’espace «supplémentaire», non vide et dont
 faisons une sommation vectorielle.  l’existence résulte de  l’invariance de  la vitesse  de
          la lumière, contient des paramètres physiques et
 Nous avons montré que le même processus de   géométriques (paramètres d’espace géométrique,
 raisonnement géométrique dans l’espace «réel», puis   de temps et d’énergie). Il a donc bien une réalité
 d’extension par une transformation linéaire à l’espace   physique et géométrique, perçue dans le référentiel en
 «supplémentaire» s’applique aussi en mécanique, même   mouvement et non perçue dans le référentiel fixe. Cela
 dans des référentiels accélérés. Il est ainsi possible de   montre que la structure de l’espace est plus complexe
 construire une image complète de l’espace dans des   que la perception que nous en avons dans le référentiel
 référentiels accélérés en se dispensant de la construction   euclidien.
 d’une base du dual et de l’utilisation du calcul tensoriel.
              Cet espace « supplémentaire » possède en outre des
 Lorsque  la  trajectoire  est courbe,  le  calcul  devient   propriétés de symétrie : les paramètres y apparaissent
 plus lourd parce qu’il faut se ramener, à chaque instant,   avec  un  signe  négatif.  La  masse,  de  valeur  négative,
 dans les conditions d’une trajectoire axiale par l’utilisation   suggère une gravitation négative. Elle apparaît bien ainsi
 de rotations et de translations du référentiel fixe.  dans l’homothétie indiquée plus haut et appliquée à la
          mécanique.
 Nous avons également calculé le rayon de courbure
 de  l’espace  à  un  instant  t  dans  des  référentiels  en   Le phénomène d’invariance de la vitesse de la
 accélération axiale et défini le centre de courbure.   lumière apparaît  ainsi  comme  une interaction  entre
          la propagation de la lumière (propagation des ondes
 L’expression de l’énergie (masse) est liée au choix   électromagnétiques) et un espace symétrique non
 du référentiel. L’énergie n’est donc pas un paramètre   perçu directement.
 intrinsèque. Sa nature est donc géométrique. Nous
 avons choisi d’en donner une représentation vectorielle.
 Elle ne change rien d’autre que sa représentation sur un
 axe orienté normé. Ainsi, la masse apparaissant sous une
 forme vectorielle, nous lui appliquons la même rotation
 qu’aux autres paramètres d’espace (espace géométrique,
 temps). La masse apparaît alors invariante dans l’espace
 « réel ». Mais son expression, après la même rotation que
 celle des autres paramètres d’espace, se traduit par la
 même transformation homothétique.

 Ainsi, la mécanique apparaissant dans l’espace
 «réel» serait identique à la mécanique de NEWTON si
 la mesure du temps était universelle, c’est à dire si la

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