Page 27 - Construction d’une géométrie en Relativité [ebook] v5-1
P. 27

Variations du temps dans le repère fixe et dans le
          repère ayant effectué la rotation :







 Nous avons une expression de t sur l’axe «réel» qui
 correspond à une transformation affine (respectant la loi
 d’addition des vitesses).
 Sur l’axe « supplémentaire » :  On se place en un même point d’abscisse x fixe, à
 La transformation de la coordonnée « temps » prend   deux instants successifs t  et t  respectivement, v étant
                                         2
                                    1
 une forme similaire à ce que nous avions obtenu pour   constant.
 la coordonnée d’espace géométrique x’. La coordonnée
 «réelle» dans le repère mobile (après transformation
 affine)  est  transférée  sur  l’axe supplémentaire  avec
 un coefficient dépendant de la vitesse instantanée du   Dynamique relativiste :
 repère mobile ( -tg(θ) ), et donc avec un signe négatif.   Une particule de masse m  au «repos» est animée
                                         0
 Dans ce sous-espace, le temps varie en sens opposé de   d’une vitesse  u   constante. On la suppose évoluer dans
                        →
 son sens de variation sur l’axe «réel».  l’espace hors de tout champ gravitationnel (relativité
 Cette  composante  supplémentaire  traduit  une   restreinte).
 distorsion du temps dans le référentiel mobile liée à
 l’invariance de la vitesse de la lumière.


 Il ne s’agit que d’un terme correctif. Le résultat obtenu
 traduisant une variation négative du temps dans l’espace
 supplémentaire ne contredit pas le principe d’EINSTEIN
 selon lequel deux événements, reliés par un lien de
 cause à effet dans un référentiel, doivent être reliés par   Expression de la masse en mouvement :
 un lien semblable dans un autre référentiel, c’est à dire   L’expression de l’énergie (masse) est liée au choix du
 que le changement de référentiel doit interdire que dans   référentiel. Ce n’est donc pas un paramètre intrinsèque
 un référentiel l’effet ne précède la cause.  mais un paramètre d’espace ce qui conduit à envisager
          une rotation d’angle θ semblable à celle que nous avions
 En effet, le principe énoncé ci-dessus s’applique   définie précédemment pour le temps et pour l’espace
 à l’ensemble de l’espace, c’est à dire à la somme   géométrique. Nous considérons ainsi l’énergie comme un
 vectorielle, avant rotation, des deux sous-espaces   espace vectoriel à deux dimensions, dans un référentiel
 vectoriels que nous avons construits et, dans ce cas, la   lié à la masse en mouvement, celle-ci étant immobile
 proposition reste vraie (voir la figure 4 dans laquelle le   dans le référentiel en mouvement.
 paramètre λ désigne un intervalle de temps). Par contre,
 la proposition ci-dessus ne s’applique pas à l’un seul des   Dans  ces  conditions,  le  vecteur  représentant  la
 deux sous-espaces.  masse s’écrit, avant rotation :


 26                                                               27
   22   23   24   25   26   27   28   29   30   31   32