Page 29 - Construction d’une géométrie en Relativité [ebook] v5-1
P. 29

dire possédant bien une réalité physique, et supporté
          par des axes linéairement indépendants de ceux de
          l’espace «réel» et du référentiel fixe.


              Ceci montre que la structure de l’espace est plus
          complexe que la perception que nous en avons dans le
          référentiel fixe, c’est à dire dans le référentiel euclidien.
 Après rotation, il vient :









 La partie «réelle» de la masse apparaît invariante.
 La partie «supplémentaire» apparaît avec une
 valeur négative, (ce qui ne correspond nullement à de
 l’antimatière, au sens habituel du laboratoire).

 Remarque :
 tg(θ) = 1   ⇔   θ = π / 4
 _  _
 ⇔   sin(θ) = √2   / 2   ⇔   v = c / √2

 la valeur absolue de la masse dans l’espace
 «supplémentaire» est égale à la valeur absolue de la
 masse dans l’espace «réel».

 Géométrie de l’espace :
 Dans  notre représentation,  l’espace  apparaît  dans
 le  référentiel  «mobile»,  après  rotation,  sous  la  forme
 d’une  somme  directe  de  deux  sous-espaces  vectoriels
 constitués l’un par le même espace vectoriel que dans
 le référentiel «fixe», l’autre par la transformation d’un
 sous-espace vectoriel de ce même espace vectoriel par
 une homothétie de centre l’origine et de rapport -tg(θ).

 Le  référentiel  en  mouvement  contient  donc  le
 même espace que le référentiel fixe plus un espace
 «symétrique»  non vide, contenant des paramètres
 d’espace  géométrique,  de  temps  et  d’énergie,  c’est  à

 28                                                               29
   24   25   26   27   28   29   30   31   32   33   34